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Au milieu de l’Empire du Milieu

  • (7) Au milieu de l’Empire du Milieu
    Abécédaire d’une rencontre interculturelle
    Contribution Sylvie Lainé au rapport de mission 2007 Pangloss en Chine
    A comme Asie : La Chine est en Asie, en Extrême Asie, littéralement au bout du monde, en tout cas du nôtre. Cette appartenance induit pour les Chinois des caractéristiques de souplesse, de capacité d’évolution. Parce que, comme partout en Asie, l’individu est une composante de l’univers, il n’en est pas le maître à l’inverse de l’individu occidental. En Occident, marqué par le judéo-christianisme et l’imaginaire de la Grèce antique, on rivalise avec les dieux. On a de l’ambition pour soi-même, et l’on se projette dans la réalisation de cette ambition. L’Asiatique observe, s’adapte et attend. Mais la Chine ne se réduit pas à sa ressemblance culturelle avec l’Asie, son continent privilégié d’influence. La Chine ressemble d’abord à la Chine, un continent en soi, un Empire qui a toujours apporté et continue d’apporter des solutions originales à des problèmes considérés par d’autres comme insolubles.
    B comme Bibliographie : Pour en savoir plus, il faut lire « Chine/Europe, Percussions dans la pensée (PUF 2005), dirigé par Pierre Chartier et Thierry Marchaisse à partir du travail de François Jullien, sinologue féru de philosophie grecque. Il faut lire aussi « L’intelligence de la Chine » (Gallimard 1994) de Jacques Gernet, une bonne introduction à l’histoire et à la civilisation de ce pays, ou les « Essais sur la Chine » (Laffont 1998) du sinologue Simon Leys. Et, bien sûr, il faut s’imprégner de « L’Art de la guerre » de Sun Tzu (Flammarion). Enfin, approfondir les conclusions de l’étude de Pascale Reinhardt « Manager en Chine : conflits, incompréhensions ou relations réussies ? » (2003) s’avère utile.

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Publié dans Sociostratégie | Lien permanent